PETROSEN et Woodside maintiennent le dialogue constructif avec les communautés

Woodside, en partenariat avec PETROSEN, a organisé le mardi 22 juillet 2025 à Fimela un atelier d’information et de sensibilisation au profit des populations et des acteurs de développement de la zone d’emprise du projet de Sangomar, dans la région de Fatick. C’était avec la collaboration de la plateforme communautaire citoyenne pétrole et gaz de Sangomar, qui polarise des associations villageoises de développement, des organisations locales des villages et communes limitrophes de la zone du champ pétrolier de Sangomar, sous la présidence du ministère de l’Energie du pétrole et des mines (MEPM).

La rencontre est la troisième du genre après celle organisée en février 2025 à Fatick sous l’égide du MEPM et le forum tenu à Niodior en avril de la même année, sous la coordination de PETROSEN. Ces rencontres d’information et de sensibilisation sont inscrites sur la feuille de route du ministère en charge des hydrocarbures qui encourage un dialogue permanent entre les parties pour asseoir les bases d’une cohabitation harmonieuse entre les différents acteurs socio-économiques autour du projet de Sangomar, pour une exploitation saine et durable.

L’opérateur Woodside a fait, au nom de la JV, une brève présentation des actions réalisées dans le cadre de la RSE, comme la formation des femmes transformatrices, l’apiculture, la restauration de la mangrove, la récupération des terres salées dans certaines zones pour la culture du riz, l’accompagnement de groupements de femmes pour des activités génératrices de revenus, etc.

Sur les aspects sécuritaires autour de la plateforme, les participants ont été sensibilisés sur les risques liés à des incursions de pêcheurs dans la zone de sécurité qui peuvent générer de graves conséquences pour l’environnement, la pêche et le pays.

Des discussions très riches ont suivi, qui pour magnifier les actions de RSE en cours, qui pour critiquer les modes d’intervention que d’aucuns décrivent de sectoriels ou d’inexistants, qui pour porter des doléances au nom des populations comme la problématique de l’accès à l’eau potable, notamment dans les îles, la formation et l’insertion des jeunes dans les projets, l’appui des femmes pour la transformation des produits agricoles et halieutiques, la nécessité d’élargir les interventions dans toutes les collectivités territoriales de la zone, etc. Des doléances ont été formulées aussi pour l’accompagnement des pêcheurs et des agriculteurs de la zone. Le manque d’impact concret des activités RSE sur les conditions de vie des populations a été soulevé ainsi que les craintes liées aux impacts de l’exploitation du pétrole sur l’environnement et aux moyens de subsistance des populations. C’est pourquoi les participants ont demandé plus de transparence et d’inclusion dans les décisions surtout les concernant.

L’atelier a été riche en enseignement grâce à la diversité des participants (autorités administratives et locales, associations communautaires, CLPA/acteurs de la pêche, chefs de village, femmes transformatrices, jeunes, membres de la plateforme venant des différentes zones, etc.) et le dialogue franc qui constitue désormais l’âme de ces rencontres. La mobilisation des acteurs et la pertinence des questions soulevées montre l’importance qu’ils accordent au projet Sangomar et la nécessité de maintenir un dialogue permanent et constructif avec les populations, pour que chaque citoyen comprenne les enjeux, les risques liés à l’exploitation notamment sur le plan environnemental, mais également les opportunités locales pour un développement endogène.

Tous les participants ont magnifié le dialogue et la nécessité de maintenir cette dynamique pour déconstruire les peurs, consolider les mécanismes de suivi des impacts, construire une cohabitation harmonieuse afin que le projet ne soit pas seulement une extraction de pétrole, mais plutôt source de développement pour toutes les parties.

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